Praktyka wykonawcza Plain-chant w XVIII wieku. François de La Feillée i jego Méthode nouvelle pour apprendre parfaitement les règles du plainchant (1754)
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Date
2012
Authors
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Publisher
Wydawnictwo Muzyczne Polihymnia, Instytut Muzykologii KUL
Abstract
François de La Feillée (†1780) fut l’un des plus importants théoriciens du plain-chant en France au XVIIIe siècle. Dans la première période de son activité il était attaché au chœur de la cathédrale de Chartres et puis, vers 1745, au chœur de la cathédrale de Poitiers où il forma de nombreux élèves. Cet ecclésiastique est l’auteur d’un traité: Méthode nouvelle pour apprendre parfaitement les règles du plain-chant (1754) – l’un des plus intéressant ouvrages de son l’époque dans le domaine de plain-chant. C’est grâce à cette publication (très souvent réimprimé pendant sa vie et après sa mort) qu’il établit sa réputation de novateur en matière de pratique de chant liturgique. Cette réputation de théoricien dépassa aussi les frontières du Royaume de France. L’importance de ce traité est confirmée par le nombre d’éditions et rééditions jusqu’au milieu du XIXe siècle. Pour nous, Méthode nouvelle est l’un des plus remarquables fonds qui concerne le chant liturgique de l’Eglise Catholique à la fin de l’époque baroque et une dizaine d’année avant la Révolution française (1789). Dans son ouvrage, La Feillée décrit la diversité stylistique de plain-chant qui était caractéristique dans cette période. En effet, il dit que pendant la liturgie les chanteurs peuvent chanter en trois différents styles: plain-chant uni, chant figuré et récitatif. D’après lui, le Plain-chant uni est essentiellement destiné au chœur et c’est une façon traditionnelle de chanter. On y trouve presque seulement des notes carrées de valeurs rythmiques «égales». La différence qu’il y a entre le plain-chant uni et le chant figuré (ou musical) consiste en ce, qu’en celui-ci on se sert de différentes caractères qui ne sont point dans le chant uni. Ce style s’oppose au style ancien par une plus grande diversité. Pour indiquer combien de temps une note doit durer, La Feillée introduit un système de valeurs rythmiques, chacune représentée par une autre manière de dessiner la note. C’est chant mesuré, à 2 temps ou à 3 temps, explicitement destiné à un chanteur-soliste. Par conséquent, le Plain-chant figuré est une sorte de chant qui a beaucoup de rapport avec la musique polyphonique (vocal et instrumental) du milieu du XVIIIe siècle, dont il emprunte le rythme et les agréments. Les chants composées dans le style Récitatif – rythmé mais non mesuré – sont aussi plutôt destiné à des solistes. Ils exige également beaucoup de grâce et d’expression et ils aussi nous rappellent le style des récitatifs d’opéra du milieu du siècle des lumières (une sorte de parlées narration chantée). Méthode nouvelle c’est aussi collections de messes et de motets monodiques destinés aux différentes occasions de l’année liturgique, qui contient les pièces composée dans l’un des trois styles décrit ci-dessus. Il y a aussi quelques pièces polyphoniques pour solistes à deux parties, qui a été chanté alternant avec le Chœur. En eff et, c’est aussi un très intéressant florilège de musique religieuse pratiqué en France à l’époque baroque.
Description
Keywords
śpiew jednogłosowy, chorał gregoriański, liturgia francuska, muzyka baroku, plainsong, Gregorian Chant, french liturgy, François de La Feillée, baroque music
Citation
"Annales Lublinenses pro Musica Sacra", 2012, nr 3, s. 11-46