Le théâtre des vanités mondaines : le Bois de Boulogne dans les chroniques zoliennes

Abstract
L’œuvre journalistique d’Émile Zola touche tous les aspects de la réalité parisienne de son époque : des sujets « sérieux », sociaux et politiques, à ceux qu’on peut qualifier de légers, voire frivoles. L’existence de la gentry de la capitale sous le règne de Napoléon III compte, selon l’écrivain, selon ces derniers, étant focalisée sur les apparences et sur un affichage ostentatoire de la richesse. En effet, la vanité s’avère être le défaut principal de la belle société parisienne du Second Empire, et le paraître devient sa nouvelle religion. La scène préférée de la parade quotidienne des mondains est le Bois de Boulogne, récemment transformé en un parc à l’anglaise. L’article se penche sur quelques éléments de cette « parade des vanités » dans le contexte de l’attitude hostile de Zola à l’égard du régime qu’il déteste.
Emile Zola’s journalistic work deals with every aspect of Parisian reality of his time, from “serious” political and social subjects to slight or frivolous ones. The existence of the Parisian upper classes under the reign of Napoleon III is considered by the author as trivial, based on appearances and an ostentatious display of one’s richness. Actually, vanity is the main default of the Parisian high society of the Second Empire, and showing off is their new religion. The everyday parade of wealthy and fashionable people takes place at the Bois of Boulogne, freshly reshaped into an English landscape park. The paper analyzes some elements of this “vanity parade” in relation to Zola’s hostile attitude towards the Second Empire.
Description
Keywords
vanité, Bois de Boulogne, Zola, chronique, vanity, chronicle
Citation
"Quêtes littéraires" 2018, nº 8, s. 88-98
ISBN